Points Clés
- Lapid saisit la Haute Cour pour bloquer un transfert d'un milliard de shekels vers les écoles ultra-orthodoxes
- Le tribunal donne au gouvernement jusqu'à mercredi matin pour répondre
- Le président de l'UTJ, Goldknopf, déclare : « Nous ne permettrons pas que les enfants ultra-orthodoxes d'Israël soient transformés en citoyens de seconde zone »
Résumé Rapide
L'ancien Premier ministre Yair Lapid a engagé une action juridique pour bloquer un important package de financement gouvernemental. Il a saisi la Haute Cour de Justice pour stopper le transfert de un milliard de shekels vers les écoles ultra-orthodoxes. La pétition conteste l'allocation de ces fonds, préparant une majeure confrontation juridique et politique.
Le tribunal a agi rapidement pour traiter la requête. Il a donné au gouvernement jusqu'à mercredi matin pour soumettre sa réponse officielle. Ce délai indique l'urgence avec laquelle le pouvoir judiciaire traite cette affaire.
Le président de Judaïsme Unifié (UTJ), Goldknopf, a exprimé une forte opposition à la pétition. Il a présenté le financement comme une question de droits civiques, déclarant : « Nous ne permettrons pas que les enfants ultra-orthodoxes d'Israël soient transformés en citoyens de seconde zone ». Le résultat de l'examen du tribunal déterminera l'immédiat avenir de l'allocation des fonds.
Le Défi Juridique
Le conflit politique sur le financement de l'éducation a escaladé vers le pouvoir judiciaire. Yair Lapid a déposé une pétition auprès de la Haute Cour de Justice cherchant à empêcher le gouvernement d'exécuter un transfert financier planifié. La cible de la pétition est une allocation budgétaire spécifique totalisant un milliard de shekels destinée aux institutions éducatives ultra-orthodoxes.
La Haute Cour a reconnu la pétition et accélère la procédure. Un calendrier strict a été établi pour faire avancer le processus juridique. Le tribunal a ordonné au gouvernement de présenter sa défense et sa justification pour le financement d'ici mercredi matin. Cette exigence met une pression immédiate sur l'administration pour valider juridiquement le transfert de fonds.
Réactions Politiques
La tentative de bloquer le financement a provoqué de vives critiques de la part de dirigeants politiques représentant le secteur ultra-orthodoxe. Le président de l'UTJ, Goldknopf, s'est imposé comme un défenseur vocal de l'initiative de financement. Il a qualifié le défi juridique d'attaque contre les droits d'un groupe démographique spécifique au sein de l'État.
Goldknopf a articulé une position ferme contre les pétitionnaires. Il a déclaré : « Nous ne permettrons pas que les enfants ultra-orthodoxes d'Israël soient transformés en citoyens de seconde zone ». Cette déclaration met en lumière le profond fossé idéologique concernant le rôle du financement public pour les systèmes d'éducation religieuse indépendants. La rhétorique suggère que le conflit s'étend au-delà des simples préoccupations budgétaires pour aborder des questions d'égalité et de liberté religieuse.
Implications pour le Financement de l'Éducation
Le cœur du conflit réside dans l'allocation des ressources publiques au système d'éducation indépendant répandu en Israël. Le transfert proposé de un milliard de shekel représente un engagement financier important pour ces écoles. Le défi juridique remet en question la légalité ou la pertinence d'une telle allocation importante sans conditions spécifiques ou surveillance.
Si la Haute Cour statue en faveur de la pétition, cela pourrait perturber la stabilité financière de ces institutions. À l'inverse, une décision favorable au gouvernement affirmerait la capacité de l'État à diriger les fonds vers ce secteur. La décision établira probablement un précédent pour les futurs litiges de financement entre l'État et la communauté ultra-orthodoxe.
Prochaines Étapes ⚖️
L'immédiat avenir du financement repose sur la réponse du gouvernement due d'ici mercredi matin. Les experts juridiques et les observateurs politiques surveillent de près la procédure. Le gouvernement doit présenter un argument juridique convaincant pour justifier la dépense au tribunal.
Après la soumission de la réponse, la Haute Cour fixera probablement une audience ou rendra une décision. La chronologie de la décision est cruciale, car elle déterminera si les fonds sont libérés ou gelés en attendant un examen juridique supplémentaire. Tous les regards restent tournés vers le tribunal de Jérusalem à l'approche de l'échéance.
« Nous ne permettrons pas que les enfants ultra-orthodoxes d'Israël soient transformés en citoyens de seconde zone »
— Goldknopf, Président de l'UTJ




