Points Clés
- Le Département de l'Éducation imposera un plafond d'emprunt à vie de 65 000 $ pour les prêts Parent PLUS par étudiant à charge.
- Les nouvelles restrictions limitent l'emprunt à 20 000 $ par an et suppriment l'accès aux plans de remboursement basés sur les revenus pour les prêts contractés après le 1er juillet 2026.
- Les prêts Parent PLUS affichent actuellement un taux d'intérêt de 8,94 %, le plus élevé parmi les prêts étudiants fédéraux.
Résumé Rapide
À compter du 1er juillet 2026, le Département de l'Éducation commencera à mettre en œuvre des changements au programme de prêts étudiants Parent PLUS. Ces changements s'inscrivent dans la réforme du remboursement des prêts étudiants du président Donald Trump, signée dans sa législation de dépenses « grandiose ».
La réforme comprend de nouveaux plans de remboursement basés sur les revenus et des plafonds d'emprunt plus bas. Le département prévoit d'imposer un plafond d'emprunt à vie de 65 000 $ par étudiant à charge, soit 20 000 $ par an. Cela limitera la capacité des parents à utiliser le financement fédéral pour aider à envoyer leurs enfants à l'université.
De plus, les parents qui contracteront des prêts après le 1er juillet n'auront accès qu'au plan de remboursement standard. Ils ne pourront pas s'inscrire au nouveau Plan d'Aide au Remboursement, qui remplace les plans de remboursement basés sur les revenus existants. Les emprunteurs existants pourront continuer à emprunter selon leurs conditions actuelles jusqu'en 2028.
Nouveaux plafonds d'emprunt et restrictions de remboursement 📉
Le Département de l'Éducation met en œuvre des changements spécifiques qui modifieront fondamentalement la manière dont les parents financent l'éducation de leurs enfants. Actuellement, le programme Parent PLUS permet aux parents d'emprunter jusqu'à concurrence du coût total de la scolarité. Cependant, les nouvelles réglementations introduisent des limites strictes.
Le nouveau plafond d'emprunt s'applique aux parents qui contractent de nouveaux prêts en 2026. Les limites spécifiques sont :
- 65 000 $ de limite d'emprunt à vie par étudiant à charge
- 20 000 $ d'emprunt maximum par an
Ces limites pourraient laisser certains parents sans financement suffisant pour payer les études de leurs enfants. Pour les emprunteurs Parent PLUS existants qui ont contracté des prêts avant le 1er juillet 2026, il existe une clause de sauvegarde. Ces emprunteurs peuvent continuer à emprunter selon leurs conditions actuelles jusqu'en 2028.
Au-delà des plafonds d'emprunt, les options de remboursement se réduisent également. Les parents qui contracteront des prêts après la date limite du 1er juillet seront limités au plan de remboursement standard. Ils perdront l'accès au nouveau Plan d'Aide au Remboursement, que le Département de l'Éducation déploie pour remplacer les plans de remboursement basés sur les revenus existants.
Impact sur les familles et statistiques des prêts 📊
Une analyse de septembre de la Brookings Institution a fourni des données concernant les tendances d'emprunt actuelles. Basées sur les données de l'enquête nationale sur l'aide aux étudiants du secondaire et de la College Scorecard, 7,7 % des étudiants de premier cycle avaient des parents qui ont contracté des prêts Parent PLUS au cours de l'année scolaire 2019-2020. Le montant moyen du prêt était de 16 272 $.
Les familles à revenus plus élevés ont tendance à emprunter des montants plus élevés. L'analyse a indiqué que parmi les familles gagnant plus de 130 000 $ par an, 46 % ont emprunté plus de 20 000 $ en prêts Parent PLUS chaque année.
Cependant, les données révèlent une disparité dans le fardeau du remboursement. L'analyse a déclaré : « Cependant, ces tendances masquent une information cruciale : bien que les familles à revenus inférieurs empruntent des montants absolus plus faibles, elles font face à des ratios dette-revenu nettement plus élevés ». Cela signifie que le fardeau du remboursement a tendance à être plus lourd pour les familles à revenus inférieurs, malgré des montants empruntés plus faibles.
Actuellement, les prêts Parent PLUS ont les taux d'intérêt les plus élevés parmi les prêts étudiants fédéraux, se situant à 8,94 %. Malgré les taux élevés, ces prêts offrent des avantages, notamment l'accès à des options de remboursement plus flexibles et des déductions d'intérêts sur les impôts fédéraux.
Financement alternatif et réforme plus large 🏦
Les nouvelles limites pourraient obliger les parents à chercher des options alternatives pour aider à payer les études de leurs enfants. Une alternative potentielle est de se tourner vers le financement privé. Cependant, les prêts privés ont tendance à avoir des taux d'intérêt plus élevés avec des conditions plus risquées par rapport aux options fédérales.
Ces changements au programme Parent PLUS s'inscrivent dans un effort plus large du Département de l'Éducation pour freiner l'emprunt excessif d'étudiants. Le département élimine également le programme de prêts Grad PLUS.
De nouveaux plafonds d'emprunt sont également imposés aux étudiants diplômés et professionnels. L'objectif de ces changements complets est de limiter le montant total de la dette fédérale accumulée par les familles et les étudiants.
FAQ : Modifications aux prêts Parent PLUS
Quand les nouvelles modifications aux prêts Parent PLUS entreront-elles en vigueur ?
À compter du 1er juillet 2026, le Département de l'Éducation commencera à mettre en œuvre les nouveaux plafonds d'emprunt et les restrictions de remboursement.
Quelle est la nouvelle limite d'emprunt pour les parents ?
Le département impose une limite d'emprunt à vie de 65 000 $ par étudiant à charge, soit 20 000 $ par an.
Les emprunteurs existants seront-ils affectés ?
Les parents qui ont contracté des prêts avant le 1er juillet 2026 peuvent continuer à emprunter selon leurs conditions actuelles jusqu'en 2028. Cependant, les parents qui contracteront des prêts après le 1er juillet n'auront accès qu'au plan de remboursement standard.
« Cependant, ces tendances masquent une information cruciale : bien que les familles à revenus inférieurs empruntent des montants absolus plus faibles, elles font face à des ratios dette-revenu nettement plus élevés. »
— Analyse de la Brookings Institution




