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Points Clés

  • Benjamin Netanyahu a proposé une commission parlementaire pour enquêter sur les défaillances de sécurité concernant l'attaque du Hamas du 7 octobre.
  • La proposition a été approuvée lors d'un premier vote par le pouvoir législatif mercredi.
  • L'attaque du 7 octobre 2023 a fait 1 200 morts en Israël.
  • Plus de 70 % des répondants aux sondages d'opinion ne croient pas que la commission proposée sera indépendante.
  • Les critiques incluent l'opposition, les familles des victimes et Yair Golan, leader du Parti démocrate.

Résumé Rapide

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a proposé une commission parlementaire pour enquêter sur les défaillances de sécurité entourant l'attaque du Hamas du 7 octobre. La proposition a été approuvée lors d'un premier vote par le pouvoir législatif mercredi.

Cette démarche a unifié l'opposition fragmentée et les familles des victimes, qui favorisent une commission d'État indépendante dirigée par la Cour suprême. Les critiques soutiennent que le modèle proposé permet à la coalition au pouvoir de sélectionner les membres du comité, compromettant ainsi l'impartialité.

La proposition de commission parlementaire avance

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a avancé un format spécifique pour enquêter sur les défaillances de sécurité qui ont abouti au massacre du Hamas le 7 octobre 2023. L'attaque a entraîné 1 200 morts sur le territoire israélien. Après avoir retardé la création d'un organe d'enquête aussi longtemps que possible, en citant la guerre à Gaza, Netanyahu propose maintenant une commission d'enquête rattachée et supervisée par le Parlement.

La proposition a reçu l'approbation lors d'un premier vote au pouvoir législatif mercredi. Cette action législative a suscité une colère significative et a réussi à unifier l'opposition habituellement fragmentée. Cette unification inclut les partis de gauche et de droite, ainsi que les parents des victimes de l'attaque. Tous ces groupes restent favorables à la création d'une commission d'État indépendante traditionnelle, ce qui est la pratique standard et serait dirigée par la Cour suprême.

La position de Netanyahu et le contexte juridique

Le Premier ministre est actuellement défendeur dans trois procès pour corruption distincts au sein du système judiciaire du pays. Malgré cela, Netanyahu insiste sur le fait qu'il n'a pas confiance dans le système judiciaire national. Il garantit que sa commission proposée sera indépendante, une opinion non partagée par la majorité du public. Selon la source, plus de 70 % des personnes interrogées dans les sondages d'opinion estiment que la commission proposée par le gouvernement manquera de véritable indépendance.

Selon le modèle proposé par le gouvernement, les six membres du comité seraient choisis par les membres du Parlement. Ce Parlement est actuellement dirigé par la coalition qui soutient le Premier ministre. Par conséquent, les critiques ont dénoncé cette configuration comme une autre manœuvre de Netanyahu pour éviter d'être tenu responsable des événements du 7 octobre. Ils affirment que la commission manquera de l'impartialité nécessaire pour analyser l'échec du gouvernement à prévenir l'attaque du Hamas.

Forte opposition des officiels et des familles

La commission proposée a suscité de vives critiques de la part des dirigeants politiques et des familles des victimes. Yair Golan, le leader du Parti démocrate, a qualifié la situation en des termes crus. Il a déclaré : « Ce n'est pas un conflit d'intérêts, c'est de la criminalité organisée déguisée en loi. L'homme responsable de la plus grande catastrophe de notre histoire ne cherche pas de réponses, il cherche une excuse. »

Les survivants de l'attaque et les familles des victimes ont lancé une campagne contre l'enquête proposée par le gouvernement. Le Conseil d'Octobre, qui représente les familles des victimes du massacre, a émis une réaction sévère. Ils ont déclaré : « Le gouvernement israélien continue de cracher au visage des familles en deuil, des otages libérés, des familles des otages, des familles des victimes, des résidents du Sud et du Nord, des réservistes et de tous les citoyens d'Israël. »

Préoccupations sur la portée et l'impartialité

Les membres de la famille ont exprimé des préoccupations spécifiques concernant les limitations potentielles de l'enquête parlementaire. Eyal Eshel, le père de Roni, un soldat tué à la base de Nahal Oz le 7 octobre, a résumé ce qu'il considère comme la fonction déformée de la commission proposée. Il a noté que le même cabinet qui était au pouvoir le 7 octobre déterminerait quels sujets seraient abordés pendant l'enquête.

Le commentaire d'Eshel met en lumière la crainte centrale des critiques : que l'enquête soit contrôlée par l'administration même qui fait l'objet de l'enquête. Cette préoccupation renforce la demande de l'opposition pour une commission dirigée par la Cour suprême, garantissant que l'orgate ait l'autorité d'enquêter sur les actions du gouvernement sans interférence de la coalition au pouvoir.

« Ce n'est pas un conflit d'intérêts, c'est de la criminalité organisée déguisée en loi. L'homme responsable de la plus grande catastrophe de notre histoire ne cherche pas de réponses, il cherche une excuse. »

— Yair Golan, Leader du Parti démocrate

« Le gouvernement israélien continue de cracher au visage des familles en deuil, des otages libérés, des familles des otages, des familles des victimes, des résidents du Sud et du Nord, des réservistes et de tous les citoyens d'Israël. »

— Le Conseil d'Octobre

« Le même cabinet qui était là le 7 octobre, déterminera ce qui sera ou ne sera pas discuté. »

— Eyal Eshel, Père de la victime Roni Eshel
Key Facts: 1. Benjamin Netanyahu a proposé une commission parlementaire pour enquêter sur les défaillances de sécurité concernant l'attaque du Hamas du 7 octobre. 2. La proposition a été approuvée lors d'un premier vote par le pouvoir législatif mercredi. 3. L'attaque du 7 octobre 2023 a fait 1 200 morts en Israël. 4. Plus de 70 % des répondants aux sondages d'opinion ne croient pas que la commission proposée sera indépendante. 5. Les critiques incluent l'opposition, les familles des victimes et Yair Golan, leader du Parti démocrate. FAQ: Q1: Quel type de commission Benjamin Netanyahu propose-t-il ? A1: Netanyahu propose une commission d'enquête rattachée et supervisée par le Parlement, plutôt qu'une commission d'État indépendante dirigée par la Cour suprême. Q2: Qui s'oppose à la commission proposée par le gouvernement ? A2: La proposition fait face à l'opposition d'une opposition unifiée (incluant les partis de gauche et de droite), des familles des victimes et de dirigeants politiques comme Yair Golan.