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Points Clés

  • Il existe 9,5 millions de ménages américains dirigés par des couples non mariés.
  • Les partenaires non mariés manquent du « filet de sécurité automatique » dont bénéficient les couples mariés.
  • Contrairement aux couples mariés, les partenaires non mariés ne sont pas considérés comme une « unité par défaut » en fin de vie.

Résumé Rapide

Pour les 9,5 millions de ménages américains dirigés par des couples non mariés, le décès d'un partenaire ne fournit pas le « filet de sécurité automatique » disponible pour les couples mariés. Contrairement aux couples mariés, qui sont considérés comme une « unité par défaut » par les systèmes juridiques et financiers, les partenaires non mariés manquent de protections inhérentes.

Cette distinction crée une vulnérabilité importante. Les partenaires survivants sont souvent confrontés à des obstacles juridiques et financiers immédiats, notamment des difficultés pour accéder aux biens partagés ou pour prendre des décisions médicales sans documentation spécifique. L'absence de droits automatiques au maintien des prestations et à la succession place un fardeau lourd sur ces couples pour planifier proactivement les scénarios de fin de vie, une étape que les couples mariés n'ont pas besoin de prendre.

La Disparité de l'« Unité par Défaut »

Les couples mariés aux États-Unis sont traités comme une unité par défaut par le système juridique. Ce statut fournit un cadre automatique pour la succession, la prise de décisions médicales et la gestion financière lors du décès d'un conjoint. Cependant, pour les millions de ménages dirigés par des partenaires non mariés, ce cadre n'existe pas.

Sans la présomption légale de partenariat, les partenaires survivants doivent prouver leur relation pour accéder aux prestations ou gérer les biens partagés. Cela nécessite souvent une documentation extensive que les couples mariés n'ont jamais besoin de produire. L'absence de ce « filet de sécurité automatique » signifie que le processus de deuil est souvent compliqué par des défis bureaucratiques et juridiques.

Vulnérabilités Financières 📉

Les implications financières pour les couples non mariés sont graves. Lorsqu'un partenaire marié décède, le survivant a généralement droit aux prestations de survie de la Sécurité Sociale, aux versements de pension et à l'héritage automatique des biens selon les lois de succession intestat de l'État. Les partenaires non mariés sont généralement exclus de ces avantages, sauf s'ils sont explicitement nommés dans un testament ou une fiducie.

Les risques financiers clés incluent :

  • Perte d'accès aux comptes bancaires ou aux biens partagés
  • Inéligibilité aux prestations de survie des programmes gouvernementaux
  • Possibilités de droits de succession sur les biens transférés
  • Incapacité à maintenir le niveau de vie du ménage

Ces chocs financiers peuvent être dévastateurs, en particulier pour les couples qui ont mis en commun leurs ressources pendant des années mais n'ont pas le titre légal de ces biens.

Obstacles Juridiques et Médicaux ⚖️

Au-delà des finances, les partenaires non mariés font face à des obstacles importants dans les domaines juridique et médical. En l'absence d'un mandataire de santé ou d'un mandat de protection, un partenaire survivant peut n'avoir aucun droit légal de prendre des décisions médicales pour un partenaire inapte ou même de lui rendre visite à l'hôpital. Cette absence de standing peut entraîner des retards dans les soins critiques ou l'exclusion de la planification de fin de vie.

De plus, sans testament, l'État détermine la distribution des biens, favorisant généralement les parents par le sang au détriment du partenaire. Ce vide juridique oblige les partenaires survivants à recourir à une éventuelle procédure judiciaire pour sécuriser leurs droits sur des biens qu'ils ont peut-être contribué à acheter ou à entretenir.

La Nécessité d'une Planification Proactive 📝

Les conseillers soulignent que les couples non mariés doivent être proactifs pour combler le fossé de protection laissé par l'absence de mariage. Parce que la loi ne les considère pas comme une « unité par défaut », les couples doivent construire manuellement les protections juridiques que les couples mariés reçoivent automatiquement.

Les étapes essentielles incluent :

  • Rédaction de testaments et de fiducies pour dictater la distribution des biens
  • Établissement de mandats de protection permanents pour les finances et la santé
  • Mise à jour des désignations de bénéficiaires sur les comptes de retraite et les polices d'assurance
  • Création d'accords de cohabitation pour définir les droits de propriété

L'échec à prendre ces mesures laisse des millions de ménages exposés à toute la force de l'incertitude juridique et financière au moment le plus difficile de leur vie.

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"une unité par défaut"

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