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Points Clés

  • Alberto Soler indique que les écoles ne considèrent souvent pas les changements de traditions en raison de la pression parentale
  • Iñaki Alonso est membre du Comité de Protection de l'Enfance au Conseil de l'Europe
  • Le Royaume-Uni et l'Australie ont créé des directives spécifiques déconseillant aux enfants de s'asseoir sur les genoux du Père Noël
  • De nombreuses familles demandent ces photographies principalement pour les partager sur les réseaux sociaux

Résumé Rapide

Un nouveau débat a émergé concernant la tradition des enfants s'asseoyant sur les genoux du Père Noël pour des photographies lors des célébrations de Noël. La discussion porte sur le respect du consentement de l'enfant et des droits à la vie privée.

Le psychologue Alberto Soler note que bien que les écoles puissent ne pas avoir d'intention malveillante, la tradition persiste en raison de l'inertie et de la pression parentale. Il se demande si la présence de caméras modifie la nature de ces interactions.

Iñaki Alonso, membre du Comité de Protection de l'Enfance au Conseil de l'Europe, critique cette pratique comme étant une instrumentalisation des enfants pour le contenu des médias sociaux des adultes. Il avertit que cela envoie des messages problématiques sur les droits numériques.

Pendant ce temps, le Royaume-Uni et l'Australie ont développé des directives spécifiques recommandant de ne pas faire asseoir les enfants sur les genoux du Père Noël, de limiter le contact physique et d'assurer la supervision adulte.

La Tradition sous le Scrutin

Pendant la saison des fêtes, les écoles partagent fréquemment des photographies d'enfants assis sur les genoux de quelqu'un déguisé en Père Noël. Ces images apparaissent généralement sur les applications de communication scolaire vers midi. La pratique s'étend au-delà des écoles aux centres culturels, aux établissements commerciaux et aux installations sportives.

Malgré la nature répandue de cette tradition, certaines familles expriment un malaise en privé. Une famille a noté qu'elle aurait préféré que la situation de prise en charge des enfants ne se produise pas. Ce sentiment reflète une préoccupation croissante concernant les limites physiques pendant les célébrations festives.

Le psychologue Alberto Soler explique que ces activités scolaires ne contiennent aucune malice inhérente mais représentent plutôt une inertie institutionnelle. Il suggère d'examiner le but de ces actions et qui en bénéficie.

Le Rôle de la Photographie et des Réseaux Sociaux

Le débat s'étend au-delà du contact physique pour inclure la documentation de ces moments. Alberto Soler se demande si la scène changerait s'il n'y avait ni intention ni option de prendre des photographies. Il souligne que de nombreuses écoles ne considèrent pas les changements en raison de la pression parentale, décrivant la documentation visuelle constante dans les écoles comme une forme de surveillance Big Brother.

Iñaki Alonso, membre du Comité de Protection de l'Enfance au Conseil de l'Europe, aborde les motivations derrière le partage de ces images. Il déclare que de nombreuses familles veulent les photographies simplement pour les partager sur les réseaux sociaux pour l'ego des adultes.

Alonso décrit cela comme l'instrumentalisation de l'enfance. Il se demande quel message cela envoie aux enfants concernant leur future responsabilité pour leur propre image et leurs droits numériques.

Directives et Recommandations Internationales

Bien que ce débat soit relativement nouveau en Espagne, d'autres pays ont déjà établi des politiques formelles. Le Royaume-Uni et l'Australie ont développé des directives spécifiques pour aborder ces préoccupations.

Ces recommandations internationales se concentrent sur trois domaines principaux :

  • Éviter de faire asseoir les mineurs sur les genoux du Père Noël
  • Limiter le contact physique entre les enfants et les personnages costumés
  • Garantir la présence d'un autre adulte pendant toutes les interactions

Ces directives représentent une approche proactive pour équilibrer les traditions festives avec les compréhensions modernes de la sécurité et du consentement des enfants.

Aller de l'Avant

La conversation entourant les traditions festives et le consentement de l'enfant continue d'évoluer. Les écoles et les familles doivent naviguer la tension entre les coutumes anciennes et les considérations éthiques contemporaines concernant la vie privée et l'autonomie corporelle.

Comme le suggère Iñaki Alonso, l'accent devrait rester sur les messages que ces pratiques envoient aux enfants concernant leurs droits et leurs limites. Le débat souligne la nécessité d'un examen réfléchi des traditions qui peuvent nécessiter une mise à jour pour des contextes modernes.

"Nous aurions préféré que cette situation de prendre les créatures ne se produise pas"

— Déclaration familiale privée

"Dans ce type d'activités dans les écoles, il n'y a aucune malice, il y a de l'inertie"

— Alberto Soler, Psychologue

"Que se serait-il passé s'il n'y avait eu ni intention ni option de faire aucune photo, la scène aurait-elle changé ?"

— Alberto Soler, Psychologue

"De nombreuses familles veulent l'image tout simplement pour la partager ensuite sur les réseaux, pour l'ego de l'adulte"

— Iñaki Alonso, Comité de Protection de l'Enfance

"C'est à cela que je fais référence lorsque je parle d'instrumentalisation de l'enfance, et je me demande quel message nous leur lançons pour qu'ils soient ensuite des adolescents responsables avec leur propre image et leurs droits numériques"

— Iñaki Alonso, Comité de Protection de l'Enfance