Points Clés
- S. B. a subi une agression violente de la part de son partenaire en mai, alors qu'elle était enceinte de trois mois.
- Elle a obtenu une ordonnance de protection et s'est installée dans un logement sécurisé pour sa sécurité.
- Le DGPPIA a ouvert un dossier pour « abandon préventif » en juillet concernant l'enfant à naître.
- Les autorités ont cité les violences contre la mère et son absence de domicile permanent comme facteurs de risque.
- S. B. n'est actuellement autorisée à voir son bébé qu'une heure par semaine sous surveillance.
Résumé Rapide
S. B., une femme ayant fui un partenaire violent pour protéger son enfant à naître, a fait l'objet d'une décision des autorités catalanes de lui retirer la garde peu avant l'accouchement. Après avoir subi une sévère battue en mai, elle a cherché la sécurité par le biais des voies légales et d'un logement de protection.
Malgré ses efforts pour garantir un environnement sûr, la Dirección General de Atención a la Infancia y la Adolescencia (DGPPIA) est intervenue. Ils ont cité des facteurs de risque spécifiques qui ont conduit au retrait du nourrisson immédiatement après l'accouchement.
La Fuite et le Processus de Rétablissement
En mai, S. B. était enceinte de trois mois lorsque son partenaire l'a soumise à une agression physique violente. Suite à l'incident, elle a fui le domicile familial immédiatement. Elle a pris des mesures légales en déposant une plainte formelle contre son agresseur.
Le système judiciaire a répondu en lui accordant une orden de alejamiento, ou ordonnance de protection, pour éloigner son partenaire. Pour garantir sa sécurité et la santé de sa grossesse, elle a trouvé refuge dans un centre d'urgence. Elle a ensuite déménagé dans une unité de logement protégé où elle a commencé un processus de récupération avec un soutien psychologique.
Intervention Administrative ⚖️
Malgré les démarches actives de S. B. vers le rétablissement, la Dirección General de Atención a la Infancia y la Adolescencia (DGPPIA) a ouvert un dossier administratif en juillet. Le dossier a été ouvert sous le statut de desamparo preventivo, ou abandon préventif, concernant spécifiquement son futur enfant.
L'intervention s'est intensifiée le 30 octobre, seulement trois semaines avant la date prévue de l'accouchement. Les travailleurs sociaux ont convoqué S. B. au siège de l'agence à Barcelone. Au cours de cette réunion, on lui a informé qu'à la naissance de son bébé, l'enfant lui serait retiré immédiatement.
Raisons du Retrait de la Garde
Les autorités ont fondé leur décision sur plusieurs critères spécifiques qu'elles ont jugés être des factores de riesgo, ou facteurs de risque. La raison principale citée était la violence que S. B. avait endurée de la part de son partenaire.
Des facteurs supplémentaires comprenaient ses arrangements de vie actuels. Le fait qu'elle résidait dans une unité de logement protégé et ne possédait pas de casa propia, ou sa propre maison, a été listé comme indicateur négatif par l'agence.
Droits de Visite Actuels
Après la naissance de l'enfant, les restrictions imposées à S. B. ont été strictement appliquées. Elle est actuellement séparée de son nourrisson.
Les termes de l'arrangement de garde limitent son contact de manière significative. Elle est autorisée à visiter son enfant pour une durée de seulement une heure par semaine. Ces visites sont effectuées sous la surveillance directe du personnel des services sociaux.




