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Points Clés

  • Edinburgh imposera une taxe de 5% sur l'hébergement pour les cinq premières nuits à partir du 24 juillet 2026.
  • Kyoto augmente sa taxe d'hébergement sur la nuitée le 1er mars 2026, avec des hausses les plus importantes pour les chambres coûtant plus de 100 000 yens.
  • Barcelone prévoit de doubler la taxe touristique sur les hôtels cinq étoiles à 7 euros d'ici avril 2026.
  • La Thaïlande devrait introduire un droit d'entrée de 300 bahts pour les voyageurs aériens au milieu de l'année 2026.
  • Les municipalités norvégiennes seront autorisées à imposer une taxe de 3% sur les hébergements touristiques à partir de 2026.

Résumé Rapide

Les voyageurs planifiant des séjours en 2026 doivent se préparer à des coûts plus élevés en raison de nouvelles taxes touristiques ou de l'augmentation de celles existantes dans plusieurs grandes destinations. Ces taxes sont mises en place pour gérer le surtourisme et augmenter les recettes pour les services locaux.

Edinburgh introduira une taxe d'hébergement de 5% en juillet 2026, tandis que Kyoto augmente sa taxe de nuitée échelonnée à partir de mars 2026. Barcelone prévoit de doubler sa taxe touristique sur les hôtels cinq étoiles à 7 euros d'ici avril 2026.

La Thaïlande devrait introduire un droit d'entrée de 300 bahts pour les voyageurs aériens au milieu de l'année 2026, et certaines parties de la Norvège permettront une taxe de 3% sur les hébergements. Ces mesures reflètent une tendance croissante à l'utilisation de la politique fiscale pour compenser les pressions du tourisme de masse sur les infrastructures et les environnements locaux.

Les villes européennes mettent en place de nouvelles taxes

Plusieurs villes historiques européennes cherchent à limiter le nombre de visiteurs et à financer les infrastructures grâce à de nouvelles taxes. Edinburgh est à l'avant-garde de cette initiative en Écosse en tant que première ville à imposer une taxe touristique.

À partir du 24 juillet 2026, les touristes visitant Edinburgh paieront un supplément de 5% sur leurs coûts d'hébergement. Cette charge s'applique aux cinq premières nuits d'un séjour. Le Conseil de la ville d'Edinburgh s'attend à ce que cette taxe sur les visiteurs rapporte jusqu'à 50 millions de livres (67 millions de dollars) par an d'ici 2029. Les recettes sont destinées à améliorer les infrastructures de la ville et à gérer le tourisme.

Au Japon, l'ancienne capitale, Kyoto, ajuste également sa structure fiscale. À partir du 1er mars 2026, les visiteurs feront face à des taxes de nuitée plus élevées sur l'hébergement. Le système est échelonné en fonction du coût de la chambre :

  • Les chambres à moins de 6 000 yens (38 dollars) restent taxées à 200 yens.
  • Les chambres coûtant entre 6 000 et 20 000 yens verront la taxe doubler à 400 yens.
  • Les chambres haut de gamme coûtant 50 000 à 100 000 yens passeront de 1 000 à 4 000 yens.
  • Les chambres à plus de 100 000 yens augmenteront de dix fois pour atteindre 10 000 yens.

Le gouvernement de Kyoto estime que la taxe révisée générera 12,6 milliards de yens (81 millions de dollars) par an.

Barcelone et les mesures anti-tourisme

Barcelone, l'une des villes les plus visitées d'Europe, resserre également ses politiques fiscales concernant le tourisme. Les touristes séjournant dans des hôtels cinq étoiles et des hébergements de luxe paient actuellement une taxe touristique régionale de 3,50 euros (4 dollars) par nuit.

Dans le cadre d'un cadre fiscal catalan révisé, cette taxe est destinée à doubler pour atteindre 7 euros. L'augmentation était initialement prévue pour 2025 mais a été reportée au moins jusqu'en avril 2026. Cette décision intervient dans un contexte de sentiment anti-tourisme croissant en Espagne. Durant les étés 2024 et 2025, des manifestants à Barcelone ont protesté contre le surtourisme et la hausse du coût de la vie.

La Thaïlande et la Norvège ajustent leurs politiques

En dehors de l'Europe, la Thaïlande et la Norvège ajustent également la manière dont elles facturent les visiteurs internationaux.

La Thaïlande devrait introduire un droit d'entrée touristique au milieu de l'année 2026. En 2023, le cabinet a approuvé un droit de 300 bahts (10 dollars) pour les visiteurs arrivant par les airs. Ceux arrivant par la terre ou la mer paieront la moitié de ce montant. Le droit était initialement attendu en 2025 mais a été reporté en raison de chiffres touristiques faibles, qui ont chuté de 7,25% du début de l'année au 21 décembre par rapport à l'année précédente.

En Norvège, une nouvelle loi donne aux municipalités l'autorité d'imposer une taxe de 3% sur les hébergements touristiques, y compris les croisières et les séjours de nuit. Cela sera déployé en 2026 mais n'est pas automatique dans toutes les zones. Les villes doivent postuler pour mettre en place la taxe. Des municipalités telles que Lofoten et Tromsø ont déjà adhéré.

Conclusion

Alors que l'année 2026 approche, le paysage du voyage international évolue sur le plan financier. D'Edinburgh à la Thaïlande, les gouvernements locaux utilisent les taxes pour gérer l'afflux de visiteurs et protéger les ressources locales. Les voyageurs devraient intégrer ces nouveaux coûts dans leurs budgets lorsqu'ils visiteront ces destinations populaires l'année prochaine.

"soutenir le statut d'Edinburgh comme l'une des plus grandes villes culturelles et patrimoniales du monde."

— Conseil de la ville d'Edinburgh