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Points Clés

  • Jorge Español a demandé un acte de conciliation au Tribunal de première instance de Barcelone contre Pepe Serra.
  • L'avocat réclame 90 000 euros de dommages et intérêts pour des propos présumés diffamatoires.
  • Español niege avoir déclaré que les peintures murales devaient être découpées en 70 morceaux pour le transport.
  • La proposition de découpe des fresques aurait été faite par les techniciens du Gobierno de Aragón.

Résumé Rapide

Jorge Español, le représentant légal du musée de Sijena, a engagé des poursuites judiciaires contre Pepe Serra, le directeur du Musée National d'Art de Catalogne (MNAC). L'action porte sur une diffamation présumée résultant de déclarations publiques de Serra concernant un différend sur un concert de Rosalía.

En préalable à une plainte formelle, Español a soumis une demande d'acte de conciliation au Tribunal de première instance de Barcelone. L'avocat demande 90 000 euros de compensation pour atteinte à la réputation. De plus, Español a publiquement invité Serra à démissionner de son poste au musée.

Démarches Judiciaires Engagées

Le différend juridique a commencé lorsque Jorge Español a pris des mesures pour suspendre un concert prévu de l'artiste Rosalía. L'avocat a soutenu que les vibrations générées par l'événement pourraient potentiellement causer des dommages aux peintures murales historiques abritées sur le lieu. Cette action a été décrite par Español comme une tentative « responsable » de préserver l'œuvre d'art.

À la suite de cette tentative, Pepe Serra a fait des déclarations aux journalistes qui ont provoqué l'action juridique actuelle. Español soutient que ces propos étaient injurieux et publiés dans l'intention de nuire à sa réputation. Par conséquent, l'avocat s'est tourné vers le système judiciaire pour traiter ce qu'il perçoit comme une attaque personnelle.

La étape procédurale prise implique une demande d'acte de conciliation. C'est un mécanisme juridique standard dans la juridiction visant à résoudre les différends avant de passer à un procès complet. La demande a été déposée spécifiquement au Tribunal de première instance de Barcelone.

Propos Contestés

Le cœur de la plainte juridique tourne autour de deux allégations spécifiques faites par Jorge Español concernant les commentaires publics de Pepe Serra. Tout d'abord, Español affirme que Serra s'est moqué de lui lors de ses interactions avec la presse. La moquerie aurait visé les efforts de l'avocat à faire arrêter le concert de Rosalía basé sur le risque de dommages par vibration aux fresques.

Deuxièmement, et peut-être plus important encore, Español affirme que Serra a faussement attribué une déclaration technique spécifique à l'avocat. Ce dernier nie catégoriquement avoir jamais déclaré que l'opération de transfert des fresques nécessiterait de scier les peintures en 70 morceaux. Ce détail est central pour la défense contre la diffamation présumée.

Pour clarifier les faits, Español a souligné que la proposition de diviser les fresques provenait du personnel technique associé au Gobierno de Aragón (Gouvernement d'Aragon). En transférant l'attribution de l'affirmation des « 70 morceaux » aux techniciens du gouvernement, l'avocat vise à invalider la validité des commentaires rapportés par Serra.

Demandes et Conséquences

Jorge Español recherche des recours spécifiques via son action juridique. La demande principale est une compensation financière. Il a demandé 90 000 euros à titre de dommages pour les propos injurieux présumés du directeur du MNAC.

Au-delà de la réclamation financière, l'avocat a appelé Pepe Serra à démissionner de son rôle de direction au musée. Cette demande a été formulée publiquement, ajoutant une couche de pression professionnelle aux procédures judiciaires.

Le conflit met en lumière la tension entre la préservation du patrimoine culturel et l'organisation d'événements culturels à grande échelle. À mesure que le processus juridique avance, l'accent reste mis sur la véracité des déclarations faites par les deux parties et l'impact potentiel sur les réputations impliquées.