Points Clés
- Un projet de loi a été soumis à la Douma d'État pour modifier les règles d'adoption des enfants sans protection parentale.
- La législation propose d'introduire un ordre strict de succession pour les droits de garde.
- Les personnes de confiance désignées par les parents auraient le premier droit de prendre l'enfant.
- Les grands-parents et autres parents par le sang viennent ensuite dans la hiérarchie proposée.
- Les citoyens sans lien de parenté ne pourraient adopter qu'après le refus de tous les parents par le sang.
Résumé Rapide
La Douma d'État a reçu un projet de loi conçu pour ajuster le cadre juridique de l'adoption et de la tutelle des enfants sans protection parentale. Actuellement, la loi russe indique que les parents proches détiennent un droit prioritaire d'adoption, mais elle ne précise pas de procédure spécifique. La législation proposée vise à introduire un système formel de succession pour la garde.
Selon le projet de loi, les premiers en ligne pour obtenir la garde d'un enfant seraient les personnes de confiance désignées par les parents. Si ces personnes refusent, le droit transférerait aux grands-parents, puis aux autres parents par le sang. Ce n'est qu'après l'épuisement de cette hiérarchie spécifique que les citoyens sans lien de parenté seraient autorisés à adopter l'enfant. Cependant, les experts avertissent que cette structure rigide pourrait augmenter le temps passé par un enfant en garde temporaire pendant que les officiels vérifient la disponibilité des parents éloignés.
Changements Législatifs sur la Tutelle
La Douma d'État a introduit une initiative législative destinée à réguler le processus d'adoption des enfants ayant perdu la protection parentale. Le projet de loi cible spécifiquement ce qu'on appelle les « orphelins sociaux » — des enfants qui ont des membres de la famille mais qui ne sont pas pris en charge. Le cadre juridique actuel stipule simplement que les parents proches ont un droit préférentiel d'adoption, mais ne dicte pas comment ce droit est exercé en pratique.
La nouvelle proposition cherche à remplacer cette directive générale par un ordre strict de succession. Ce changement est conçu pour clarifier la hiérarchie des tuteurs potentiels. En codifiant la séquence, les législateurs visent à garantir que les liens familiaux sont prioritaires par rapport à toutes les autres considérations.
La Hiérarchie Proposée 🏛️
Le projet de loi décrit une séquence spécifique pour le placement en garde qui doit être suivie avant qu'un enfant ne soit placé auprès d'une famille sans lien de parenté. Ce système crée une file d'attente obligatoire basée sur la proximité avec les parents de l'enfant.
L'ordre proposé des droits de garde est le suivant :
- Personnes de confiance : Individus spécifiquement désignés par les parents de l'enfant.
- Grands-parents : Les grand-mères et grands-pères maternels et paternels de l'enfant.
- Parents par le sang : Tous les autres parents liés par la lignée sanguine.
- Citoyens sans lien de parenté : Seulement si toutes les catégories précédentes refusent ou sont indisponibles.
Cette démarche législative tente de garantir que le principe du sang soit le facteur principal dans la détermination du futur foyer de l'enfant.
Inquiétudes des Experts et Mise en Œuvre
Les experts ont exprimé des inquiétudes concernant les implications pratiques de l'introduction d'un système de file d'attente formalisé. Bien que les travailleurs sociaux adhèrent déjà en principe à la priorisation des parents par le sang, l'obligation légale d'attendre des parents spécifiques pourrait ralentir le processus d'adoption.
Il existe une appréhension que le temps supplémentaire nécessaire pour localiser et confirmer le statut de tous les parents par le sang potentiels pourrait laisser les enfants dans l'incertitude plus longtemps que nécessaire. Les critiques craignent que la bureaucratie impliquée dans l'établissement de cette file d'attente ne retarde involontairement le placement final d'un enfant dans un environnement familial permanent.

