Points Clés
- Nasry Asfura a été proclamé président élu du Honduras avec 40,2 % des voix.
- La déclaration du Conseil National Électoral (CNE) n'a pas été unanime.
- Salvador Nasralla a obtenu 39,5 % des voix et a contesté les résultats.
- 99,93 % des bulletins ont été comptés durant le processus de dépouillement.
Résumé Rapide
Le candidat conservateur Nasry Asfura a été proclamé président élu du Honduras à l'issue d'un comptage contesté. L'annonce est intervenue après un processus électoral prolongé et chaotique qui a plongé la nation centraméricaine dans l'incertitude politique.
Asfura, représentant le Parti National et soutenu par le président des États-Unis Donald Trump, a obtenu 40,2 % des voix avec 99,93 % des bulletins comptés. Il a vaincu de justesse son adversaire libéral Salvador Nasralla, qui a reçu 39,5 % des soutiens.
La déclaration du Conseil National Électoral (CNE) n'a pas été unanime parmi ses trois membres, suscitant la controverse. Nasralla a publiquement dénoncé le résultat, l'appelant une trahison de la volonté populaire et faisant spécifiquement appel à Donald Trump concernant des voix prétendument étouffées. Asfura a répondu à sa victoire par un message de remerciement à l'organe électoral et une promesse de gouverner efficacement.
Résultats Électoraux et Comptage des Voix 🗳️
Le Conseil National Électoral (CNE) a officiellement déclaré Nasry Asfura vainqueur de l'élection présidentielle tenue le 30 novembre. Le décompte final montrait Asfura en tête avec 40,2 % des voix. Cette victoire étroite a été confirmée alors que 99,93 % des papelettes ont été dépouillées.
La course était extrêmement serrée, l'écart entre les deux premiers candidats étant inférieur à un point de pourcentage. Les résultats finaux ont positionné Asfura devant son plus proche rival.
Le processus électoral a été marqué par des retards et de la confusion, décrit comme un long et maladroit dépouillement qui a généré une incertitude significative. Malgré la déclaration officielle, le processus de comptage des voix est devenu une source de tension politique.
Controverse Politique et Allégations de l'Opposition
La proclamation de Nasry Asfura comme président élu n'a pas été sans controverse significative. Le Consejo Nacional Electoral (CNE) n'a pas réussi à atteindre un accord unanime sur le nom d'un vainqueur, résultant en une décision divisée parmi ses trois membres.
Le candidat libéral Salvador Nasralla, qui a terminé deuxième avec 39,5 % des voix, a vivement rejeté le résultat. Il a qualifié la déclaration de « grave trahison de la volonté populaire. »
Dans une tentative désespérée de sécuriser la victoire, Nasralla s'est tourné vers les réseaux sociaux pour s'adresser à Donald Trump. Il a accusé Asfura d'être un « complice dans l'étouffement » des voix qui, selon Nasralla, l'auraient favorisé.
Déclaration de Victoire d'Asfura
À la suite de la déclaration du CNE, Nasry Asfura a exprimé sa gratitude aux autorités électorales. Il a spécifiquement reconnu le travail des conseillères et de toute l'équipe responsable de la conduite des élections.
Asfura s'est rendu sur son profil de réseaux sociaux, où il utilise le pseudonyme « Papi a la orden », pour s'adresser à la nation. Il a écrit : « Honduras : Estoy preparado para gobernar. No te voy a fallar » (Honduras : Je suis prêt à gouverner. Je ne te décevrai pas).
La réaction du candidat a signalé son intention de poursuivre avec la transition du pouvoir, malgré les objections continues de l'opposition et le manque de consensus dans le décompte final des voix.
Acteurs Clés et Contexte
L'élection a opposé deux forces politiques distinctes. Nasry Asfura représentait le Partido Nacional (Parti National) conservateur et jouissait du soutien explicite du président des États-Unis Donald Trump.
Son adversaire, Salvador Nasralla, s'est présenté en tant que candidat libéral. La nature serrée de la course a exacerbé les divisions politiques au sein du pays.
L'implication de figures internationales, spécifiquement l'endossement des États-Unis, a ajouté une autre couche de complexité à la dynamique électorale au Honduras.
« Honduras : Estoy preparado para gobernar. No te voy a fallar »
— Nasry Asfura, Président Élu
« cómplice de silenciar »
— Salvador Nasralla, Candidat Présidentiel

