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Points Clés

  • Segev Kalfon est un survivant de 27 ans de l'attaque du festival Nova.
  • Kalfon a été retenu en otage à Gaza par des militants du Hamas.
  • Il a exprimé la peur de perdre la vie à cause des bombardements de l'IDF à Gaza.
  • Il a critiqué le gouvernement pour avoir privilégié la guerre aux vies humaines.
  • Il a décrit l'aide financière aux rapatriés comme étant « dérisoire ».

Résumé Rapide

Segev Kalfon, un survivant de 27 ans du festival Nova, s'est exprimé sur son expérience en tant qu'otage à Gaza. Kalfon a raconté avoir craint pour sa vie durant sa captivité, citant spécifiquement le danger posé par les bombardements des Forces de Défense Israéliennes (IDF) dans la région. Son témoignage offre un aperçu rare du fardeau psychologique d'être pris entre les militants du Hamas et la réponse militaire israélienne.

Dans ses déclarations, Kalfon a adressé de vives critiques au gouvernement israélien. Il a accusé les dirigeants politiques de placer les objectifs de guerre au-dessus de la préservation des vies humaines. De plus, Kalfon a exprimé sa frustration face au système de soutien de l'État pour les rapatriés, décrivant l'aide financière offerte à lui et aux autres comme inadéquate. Ses commentaires soulignent les défis complexes auxquels font face les anciens otages lorsqu'ils cherchent à se réintégrer dans la société tout en traitant le traumatisme de leur épreuve.

L'attaque du festival Nova et la captivité

Segev Kalfon était parmi les milliers de participants du festival Nova le 7 octobre 2023, lorsque des militants du Hamas ont lancé une attaque surprise sur le sud d'Israël. L'attaque a entraîné la mort de centaines de festivaliers et l'enlèvement de nombreux autres vers la bande de Gaza. Kalfon a survécu à l'assaut initial mais a été pris en otage, débutant une période d'incertitude et de peur intenses.

Durant sa captivité, Kalfon a fait face à des menaces de sources multiples. Alors qu'il était détenu par le Hamas, il était également terrifié par la campagne militaire de l'IDF visant à démanteler l'infrastructure du groupe à Gaza. La peur de Kalfon met en lumière la réalité dangereuse pour les otages situés dans des zones urbaines denses visées par des frappes aériennes. Sa survie dépendait de sa capacité à naviguer dans les tirs croisés entre ses ravisseurs et l'armée israélienne.

Critique des priorités du gouvernement

Kalfon a publiquement blâmé le leadership israélien pour sa gestion de la crise des otages et de la guerre en cours. Il a affirmé que les responsables du gouvernement privilégiaient le succès militaire au retour sûr des citoyens. Ce sentiment reflète un débat plus large concernant l'équilibre entre les objectifs militaires et les préoccupations humanitaires durant le conflit à Gaza. La perspective de Kalfon suggère que le coût de la guerre a été supporté de manière disproportionnée par des individus comme lui.

Le rapatrié de 27 ans a soutenu que le leadership politique a pris des décisions qui ont directement mis sa vie en danger. En se concentrant sur la destruction des capacités du Hamas, le gouvernement aurait négligé la sécurité immédiate de ceux qui étaient détenus à Gaza. Le témoignage de Kalfon sert de défi direct à la narration officielle selon laquelle la pression militaire est le seul moyen de sécuriser la libération des otages.

Soutien financier inadéquat 🏦

À sa libération et à son retour en Israël, Kalfon a rencontré d'importants obstacles bureaucratiques et financiers. Il a critiqué l'État pour avoir fourni ce qu'il a décrit comme une aide financière « dérisoire » aux rapatriés. Ce manque de soutien adéquat, selon Kalfon, ne répond pas aux besoins immédiats et à long terme des anciens otages. La contrainte financière s'ajoute au fardeau psychologique de la réintégration après une captivité traumatisante.

La critique pointe vers un échec systémique du filet de sécurité social pour les victimes du conflit. Bien que le gouvernement ait établi des programmes d'aide aux rapatriés, l'expérience de Kalfon suggère que ces mesures sont insuffisantes. Les anciens otages nécessitent souvent des soins médicaux et psychologiques importants, ce qui requiert des ressources financières substantielles que les paquets d'aide actuels ne couvrent peut-être pas.

La vie sous le feu ⚠️

Le récit de Kalfon met l'accent sur la double menace affrontée par les otages à Gaza : la violence de leurs ravisseurs et la violence des efforts de libération. Il a spécifiquement mentionné la terreur des frappes aériennes israéliennes touchant les zones où il était détenu. Cette réalité complique la stratégie militaire de « pression », car elle place les otages au centre de la zone de combat. La peur de Kalfon n'était pas seulement pour sa libération, mais pour sa survie contre les mêmes forces censées le sauver.

L'impact psychologique d'une telle expérience est profond. La décision de Kalfon de parler sert à humaniser les statistiques du conflit. Il attire l'attention sur la souffrance individuelle qui se produit lorsque des décisions stratégiques de haut niveau sont mises en œuvre sur le terrain. Son histoire est un témoignage de la résilience requise pour survivre à une telle épreuve et du courage nécessaire pour critiquer les pouvoirs qui l'ont orchestrée.