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Points Clés

  • José Luis Ábalos, Koldo García et Víctor de Aldama seront jugés devant le Tribunal Suprême.
  • Les charges concernent des commissions présumées versées pour l'achat de masques durant la pandémie de COVID-19.
  • La défense d'Ábalos a demandé que l'affaire soit jugée par un jury populaire plutôt que par des magistrats du Tribunal Suprême.
  • La Chambre pénale examine actuellement la demande de la défense visant à révoquer l'ordonnance ouvrant le procès oral.

Résumé Rapide

L'ancien ministre des Transports José Luis Ábalos, l'ancien secrétaire d'État Koldo García et l'homme d'affaires Víctor de Aldama attendent leur jugement devant le Tribunal Suprême. Les accusés font face à des charges liées à la réception présumée de commissions lors de l'achat de masques médicaux au plus fort de la pandémie de COVID-19.

L'affaire a été avancée par le juge Leopoldo Puente, qui a émis une ordonnance pour ouvrir la procédure orale. Cependant, la défense de l'ancien ministre a contesté cette décision. Ils ont demandé à la Chambre pénale d'annuler la décision et de transférer l'affaire à un jury populaire au lieu de la cour suprême.

Bien que les magistrats spécifiques qui composeront le tribunal n'aient pas été officiellement nommés, les sources judiciaires suggèrent une composition spécifique. Le tribunal devrait être composé de sept magistrats, y compris les cinq juges qui ont initialement ouvert l'affaire en novembre 2024, rejoints par le magistrat le plus ancien qui n'est pas encore intervenu et le membre le plus récent de la chambre.

Le Scandale de l'Acquisition de Masques

Le Tribunal Suprême se prépare à accueillir un procès politique de grande envergure impliquant la corruption présumée entourant l'achat d'équipements de protection durant la crise sanitaire. Les figures centrales de cette bataille juridique sont José Luis Ábalos, ancien chef du Ministère des Transports, de la Mobilité et de l'Agenda Urbain ; Koldo García, son ancien assistant ; et l'homme d'affaires Víctor de Aldama.

Selon les procédures judiciaires, les trois individus sont accusés d'avoir orchestré un système de pots-de-vin. Les allégations portent sur la perception supposée de commissions liées à l'acquisition de masques. Ce scandale, souvent appelé dans les médias « l'affaire Koldo », est sous haute surveillance depuis ses débuts.

L'enquête a culminé dans une décision du juge Leopoldo Puente de porter l'affaire à la phase de procès oral. Cette étape signifie que le tribunal estime qu'il existe suffisamment de preuves pour procéder à une audience complète où les faits seront présentés et jugés.

⚖️ Conflit Juridictionnel

Un important litige procédural est survenu concernant le lieu et la manière dont le procès se déroulera. L'équipe juridique représentant José Luis Ábalos a officiellement demandé à la Chambre pénale de révoquer l'ordonnance ouvrant le procès oral émise par le juge Puente.

L'argument principal de la défense est que l'affaire ne devrait pas être jugée par le Supremo (Tribunal Suprême). Au lieu de cela, ils plaident pour que l'affaire soit tranchée par un jury populaire. Cette demande introduit une variable critique dans le calendrier et le format de la procédure.

Actuellement, la Chambre pénale n'a pas encore rendu de décision définitive sur la composition du tribunal ou la validité de la pétition de la défense. Des sources proches du tribunal indiquent que la demande est à l'étude, suggérant que la structure finale du panel judiciaire reste en suspens en attendant cette décision.

Panel Judiciaire Potentiel

Alors que la décision finale est en attente, des sources judiciaires ont décrit la composition probable du tribunal si le procès devait se dérouler au Tribunal Suprême comme prévu initialement. Le tribunal serait formé de sept magistrats.

Le panel devrait inclure les cinq juges qui ont autorisé l'ouverture de l'affaire en novembre 2024. Ces juges sont identifiés comme :

  • Arrieta
  • Palomo
  • Marchena
  • Ferrer
  • De Porres

Pour compléter le panel de sept membres, deux magistrats supplémentaires doivent rejoindre le groupe. Il s'agit du magistrat le plus ancien de la Chambre pénale qui n'a pas participé précédemment à cette affaire spécifique, identifié comme Julián Sánchez Melgar (ancien Procureur général de l'État), et du membre le plus junior, Javier Hernández. Cependant, cette composition est provisoire et soumise à la décision finale de la Chambre sur la motion de la défense concernant le jury populaire.

Calendrier et Prochaines Étapes

Les procédures judiciaires devraient se dérouler au cours des prochains mois. Le Supremo équilibre actuellement le défi procédural de la défense avec la nécessité de faire avancer l'affaire. La demande de passer à un jury populaire ajoute une couche de complexité qui pourrait retarder le début du procès réel.

Si la Chambre pénale rejette la motion de la défense, le procès se poursuivra devant le panel de sept magistrats. Si la motion est acceptée, l'affaire serait réattribuée, modifiant potentiellement la stratégie juridique tant pour l'accusation que pour la défense.

Pour l'instant, l'attention reste portée sur la délibération de la Chambre pénale. La décision déterminera le lieu et les juges responsables de l'adjudication de l'une des affaires de corruption les plus significatives à avoir émergé de l'ère de la pandémie de COVID-19 en Espagne.