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Points Clés

  • Le Département d'État américain a imposé des interdictions de visa à cinq citoyens européens, dont deux ressortissants britanniques.
  • L'Index de la Désinformation Mondiale a qualifié les sanctions d'« attaque autoritaire contre la liberté d'expression ».
  • Les activistes allemandes Anna-Lena von Hodenberg et Josephine Ballon de HateAid ont été sanctionnées pour leur travail sous l'égide du Digital Services Act (DSA) de l'UE.
  • Le gouvernement britannique a déclaré qu'il restait « pleinement engagé en faveur de la liberté d'expression » à la suite de cet incident.

Résumé Rapide

Le Département d'État américain a imposé des restrictions de visa à cinq citoyens européens, invoquant des efforts visant à supprimer des points de vue opposés aux intérêts américains. La liste comprend deux ressortissants britanniques associés à l'Index de la Désinformation Mondiale et deux activistes allemandes de l'organisation HateAid.

Le gouvernement britannique a officiellement répondu aux sanctions, soulignant son dévouement aux principes de la liberté d'expression. Les individus visés sont connus pour leur travail dans la régulation du contenu en ligne et la lutte contre la désinformation. L'Index de la Désinformation Mondiale a publiquement dénoncé les interdictions de visa, les qualifiant d'« immorales, illégales et antiaméricaines ». La situation met en lumière le débat international complexe entourant la régulation de la parole numérique.

Réponse du gouvernement britannique et contexte

Le gouvernement britannique a publié une déclaration affirmant son engagement en faveur de la liberté d'expression suite à l'annonce des interdictions de visa américaines vis cit des.. de des de gouver des des de des des des des des des des des des des des gouver des. des des des des des des des des des des des des.Départ d'État des actions prises les < < et < et d'État DepartmentIndex de la Désinformation Mondiale (GDI). L'organisation travaille à identifier et à atténuer la propagation de fausses informations en ligne. Les interdictions de visa ont été délivrées sur la base d'allégations que ces individus souhaitent supprimer des points de vue américains auxquels ils s'opposent.

Réaction de l'Index de la Désinformation Mondiale 🌐

L'Index de la Désinformation Mondiale a répondu avec force aux restrictions de visa imposées à sa direction. Un porte-parole de l'organisation a qualifié la décision du Département d'État américain d'« attaque autoritaire contre la liberté d'expression et un acte répréhensible de censure gouvernementale ». Le GDI soutient que les sanctions représentent une tentative d'intimider et de réduire au silence les voix avec lesquelles l'administration actuelle n'est pas d'accord.

Plus précisément, le GDI a déclaré que les actions entreprises sont « immorales, illégales et antiaméricaines ». L'organisation, dirigée par Clare Melford, considère son travail comme essentiel pour maintenir l'intégrité des écosystèmes d'information en ligne. Les sanctions marquent une escalade significative dans le conflit entre les défenseurs de la régulation technologique et ceux qui privilégient une parole sans restriction.

Activistes allemandes et le DSA 🇩🇪

Deux activistes allemandes associées à HateAid figuraient également sur la liste des personnes sanctionnées. Anna-Lena von Hodenberg, la leader et fondatrice de HateAid, a été visée. HateAid a été créée suite aux élections fédérales allemandes de 2017 pour contrer les groupes conservateurs. L'organisation fonctionne comme un « signaleur de confiance » officiel sous le Digital Services Act (DSA) de l'Union européenne.

Hodenberg a été active dans la diffusion de pétitions pour renforcer le DSA, citant la menace de « désinformation » de la part d'« extrémistes de droite » lors des prochaines élections. Elle plaide pour un accès accru des chercheurs aux données afin d'aider à censurer le contenu nuisible.

Josephine Ballon, co-leader de HateAid, a également été sanctionnée. Ballon siège au Conseil consultatif allemand du Coordinateur des services numériques, conseillant sur l'application du DSA. Elle a précédemment exposé sa position sur les limites de la parole dans une interview pour 60 Minutes, déclarant : « La liberté d'expression a besoin de limites. » En octobre 2024, elle a promis de mettre fin à « l'émotionalisation des débats » en « régulant les plateformes ».

Implications pour la politique numérique

Les interdictions de visa représentent un développement significatif dans le discours international sur la gouvernance numérique. En visant des responsables européens impliqués dans le DSA et le suivi de la désinformation, le Département d'État américain a pris une mesure diplomatique rare pour influencer l'application des politiques numériques étrangères.

Les sanctions soulignent une divergence dans la manière dont les États-Unis et l'UE abordent la régulation de la parole en ligne. Alors que l'UE a mis en œuvre le Digital Services Act pour créer un cadre de modération du contenu, la réponse américaine suggère une résistance à ce qui est perçu comme des efforts de censure extraterritoriale. L'impact à long terme sur le partage de données transatlantique et la coopération politique reste à voir.

« Les sanctions de visa ... sont une attaque autoritaire contre la liberté d'expression et un acte répréhensible de censure gouvernementale. »

— Porte-parole de l'Index de la Désinformation Mondiale

« Leurs actions d'aujourd'hui sont immorales, illégales et antiaméricaines. »

— Porte-parole de l'Index de la Désinformation Mondiale

« La liberté d'expression a besoin de limites. »

— Josephine Ballon, Co-leader de HateAid